La chandeleur nous vient de la coutume selon laquelle on faisait autrefois des processions avec des chandelles allumées. Au Vème siècle, le pape avait supprimé cette cérémonie mais les traditions sont restées bien encrées dans nos provinces.

Origines de la fête des chandelles et coutumes régionales

En Bretagne, ce cierge était précieusement conservé. On ne l'allumait dans l'année qu'au cours de violents orages. On s'agenouillait alors et on adressait une prière. Ce cierge était béni le jour de la Chandeleur à l'église. On procédait ensuite à une procession. On évitait de se marier à la Chandeleur. A Rennes, on prétendait que cela portait malheur.

Le jour de la Chandeleur, en Loire-Atlantique, on fleurissait les ruches. Une branche de saule ou de noisetier invitait la bienveillance céleste. On remplaçait parfois la branche par des chatons de noisetier ou de saule que l'on plaçait à l'intérieur de la ruche.

La veille de la Chandeleur était particulièrement propice pour les jeunes filles qui désiraient connaître l’homme qu’elles épouseraient. Au cours de cette même nuit, elles déposaient deux bougies allumées devant un miroir et s’endormaient. A minuit, elles devaient descendre en posant à terre le pied droit en premier, puis regarder dans le miroir où continuait de brûler les bougies : elles devaient y voir l’image de leur futur mari.

La chandeleur est aujourd'hui une fête de famille pendant laquelle on préapre des crêpes. Pourtant, au Luxembourg, la tradition veut qu'on partage cette journée avec ses voisins et tout le village au mileu des lampions et des cotillons. 

La fête de la Chandeleur ressemble à Halloween, mais avec des costumes plus gais. C'est l'occasion de se déguiser pour les enfants qui parcourent les rues de leur village en recherche de bonbons ou de quelques pièces de monnaie.

Pour la Chandeleur, tous les déguisements sont possibles : un super-héros comme Superman pourrait bien croiser un cochon farceur,  un bébé bleu, un flamant rose, Mickey ou Titi et Grosminet.